Visite d'alain Rousset à la section de Nay : Le pôle aéronautique au coeur du débat

Publié le par psinfo

Le président du Conseil Régional d'aquitaine Alain Rousset a rendu visite aux entreprises de la deuxième circonscription, mais également aux militants et aux sympathisants de la circonscription. Ce débat était organisé par Michel Minvielle secrétairte de section de Nay.

Le débat sur les mécanismes de financement du pôle aéraunotique Bordes-Assat avait rassemblé Vendredi 13 octobre une centaine de militants et les élu (es) Georges Labazée-Marie-Pierre Cabanne-Christian Petchot Bacqué.

Lors du débat Alain Rousset précisait l'aide trés importante de la Région Aquitaine* au projet de pôle aéronotique Bordes Assat. Il affirme qu'un vrai dialogue s'est installé entre politiques et industriels. Concernant l'affaire TOYAL et sur l'attitude de Jean Lassalle : il a atteint le "niveau zéro de la politique" selon le président de la région aquitaine.

* 12M€ par la Région , 6M€ du Conseil Général , 2M€ communauté des communes Vath Vielha, 4M€ de l'Etat et 6M€ des fonds européens.

Prochainement une série photos et vidéo de cette soirée

Je m'excuse pour le problème technique

Patrice

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P
 INDUSTRIE. --Turbomeca a inauguré, hier, un nouveau centre d'instruction à la technopole d'Izarbel. Il complète celui de Tarnos et répond à une croissance forteFormation, clé de la réussite<br /> <br /> <br /> <br /> :Christophe Berliocchi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> L e marché de l'hélicoptère explose dans le monde entier. « C'est lié au facteur international et au problème de sécurité : les pays ont dû renouveler leurs flottes d'hélicoptères, qui étaient obsolètes », énonce Emeric d'Arcimoles, le président-directeur-général de Turbomeca.D'autres facteurs expliquent cette croissance du marché, de l'ordre de 20 % par an : « La recherche éloignée des côtes du pétrole en mer, et donc l'obligation de s'y rendre en hélicoptère et aussi, depuis le 11 septembre 2001, la volonté des États de se doter d'une flotte d'hélicoptères pour assurer leur sécurité de proximité », détaille M. d'Arcimoles.Du coup, l'activité de Turbomeca, leader mondial de la conception, de la production et de la vente de turbines à gaz pour hélicoptères, ne cesse de croître. « Notre production de moteurs connaît une hausse d'environ 30 à 35 % par an. Il y a dix ans, nos usines sortaient 600 à 650 moteurs par an, aujourd'hui on est passé à 1500, demain on se stabilisera à 2500 », confie le pdg à « Sud-Ouest ».Au c?ur du pôle de compétitivité aéronautique. Résultat, Turbomeca doit faire face à une « croissance vertigineuse » de ses clients. Qui dit nouveaux clients, dit aussi formations nouvelles. Le centre d'instruction de Tarnos, ouvert en 1968, était devenu trop petit pour gérer cet afflux. « Il nous fallait trouver un nouveau centre, proche de celui des Landes, et la solution de la technopole d'Izarbel, à Bidart, au c?ur du pôle de compétitivité aéronautique, s'est imposée d'elle-même », dit encore le pdg.Turbomeca a ouvert ce nouveau centre d'instruction, inauguré hier soir, le 2 octobre. Dans cette technopole en plein développement, Turbomeca et son fidèle associé en charge du secteur de la formation, LCI, dispenseront des cours aux clients venus d'Europe, d'Afrique et du Moyen Orient sur deux types de moteurs, Arriel et Arrius. Tarnos conserve la formation sur les autres moteurs et turbines, même chose pour les deux autres sites en France, Marignane et Paris.Turbomeca possède également deux centres d'instruction basés à Turbomeca USA (Dallas) et Turbomeca do Brasil (Rio de Janeiro). Créés en 1980 et 2004, ces centres assurent la formation des opérateurs d'Amérique du Nord et du Sud.Selon Emeric d'Arcimoles, la formation est devenue un enjeu majeur pour son entreprise, « un pilier de notre société, dit-il. Nous enseignons à tous nos opérateurs la meilleure manière d'exploiter et de maintenir nos moteurs, afin de conserver ces équipements à un haut niveau de qualité tout au long de leur exploitation. Il n'est plus possible aujourd'hui que nos clients nous renvoient les moteurs pour des raisons bénignes qu'ils peuvent très bien gérer. »Société de tradition. À ce jour, pas moins de 35 000 personnes ont été instruites par Turbomeca. Les instructeurs de l'entreprise sont spécifiquement formés à un haut niveau technique. Ils sont de plus régulièrement soumis à un recyclage des connaissances et à des audits internes et externes réguliers. Ce niveau de qualité mondial est basé sur les règles des autorités de l'aviation civile.Turbomeca met également en ?uvre des formations professionnelles pour son personnel, au plan mondial. « L'objectif est de développer ses compétences de façon uniforme et cohérente, afin d'atteindre l'excellence du service que Turbomeca doit à ses clients », dit encore le pdg, qui signale que Turbomeca, « société de tradition » s'est retrouvée en moins de cinq ans, « à cause des lois Fillon sur les retaires », avec 50 % de salariés âgés de moins de 50 ans. « Un renouvellement de personnel que nous avons su gérer grâce entre autre à la formation, et qui ne nous a pas empêchés de connaître une croissance globale de 30 %?», termine-t-il, fier de la réussite de l'entreprise qu'il dirige.
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