Le MJS en appelle à la responsabilité du Parlement pour faire echec à l'entreprise kamikaze d'un gouvernement qui a perdu les pédales

Publié le par psinfo

Imaginons la France d'après", le slogan martelé par l'UMP depuis plusieurs semaines raisonne plus fort à mesure que la crise de régime s'accentue.
La pièce se joue en plusieurs actes et si nous n'imaginons pas combien il y en a, le début du film nous laisse deviner un dénouement dramatique.
Acte 1, La déclaration de guerre, 16 janvier - Le Premier ministre s'apprête à légiférer sur le droit du travail des jeunes et alors qu'on s'attendrait à ce qu'il consulte naturellement les partenaires sociaux, il tente le passage en force et en solitaire. Au moyen d'un cavalier législatif, en faisant voter la loi à 2h00 du matin, et en ayant recours par la suite au 49.3, Dominique de Villepin vient d'insulter la démocratie et déclarer la guerre aux jeunes.
Acte 2, La sourde oreille : Les manifestations prennent une ampleur considérable. Pour autant, Villepin, son gouvernement et sa majorité s'obstinent.
Acte 3, Rossons les étudiants, 23 mars - La manifestation de Paris se termine mal. Des casseurs s'en prennent aux manifestants, devant les yeux des CRS qui ont reçu l'ordre de ne pas bouger. Le Gouvernement veut mater les contestataires.
Acte 4, Démonstration de force des anti-cpe, 28 mars - 3 millions de personnes dans la rue, c'est historique sous la Vème République, le Gouvernement répond : "ce n'est pas impressionnant".
Acte 5, Arrestation des leaders syndicaux, 30 mars - Le président de l'Union nationale lycéenne, Karl Stoeckel, a été arrêté avec une cinquantaine d'autres lycéens.
Le Gouvernement cherche délibérément à instaurer un climat insurrectionnel en France pour légitimer la mise au pas de la jeunesse. Vont-ils nous rejouer le coup de l'Etat d'urgence ? Villepin est un Kamikaze, Sarkozy un pyromane, l'explosion sociale guette ce gouvernement irresponsable. Il est grand temps que le président de la République siffle la fin de la partie.
Ce que la loi fait, la loi peut défaire, le Mouvement des jeunes socialistes interpellent l’ensemble des députés. Face à un gouvernement qui a perdu les pédales, nous en appelons à la responsabilité du Parlement pour qu’une proposition de loi visant à supprimer le CPE soit immédiatement déposée. Le Gouvernement a confisqué la démocratie, qu’elle soit maintenant rendue par un Parlement émancipé et responsable.
 
par le MJS www.mjsfrance.org
 

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psinfo, Pierre Mazeaud, prdt du conseil constitutionnel, est incorruptible: jamais il ne jugera le CPE autrement qu'en droit. C'est bien ce qui fait peur à tout le monde...
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