Emmanuelli: la responsabilité de Chirac est de nommer un nouveau gouvernement
GOUVERNEMENT-JUSTICE-CLEARSTREAM-PARTIS-PS | 16/05/2006 10h20 - AFP |
Henri Emmanuelli, député PS des Landes, a dénoncé mardi "le cirque déployé" par la majorité UMP et affirmé que "la responsabilité" de Jacques Chirac était de "nommer un nouveau gouvernement".
Henri Emmanuelli a ajouté sur LCI que les socialistes "n'avaient pas demandé" le départ de Jacques Chirac, car ils "respectent les échéances".
"Mais on demande au président de la République de respecter sa fonction. Et sa responsabilité aujourd'hui, c'est de nommer un nouveau gouvernement", a-t-il dit, à quelques heures du débat de motion de censure à l'Assemblée nationale. "Il ne peut pas laisser le pays dans cette situation", a-t-il insisté.
Le député des Landes s'en est une nouvelle fois pris au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, en ironisant sur "un homme exceptionnel capable d'être à la fenêtre et de se regarder passer dans la rue".
"Un coup, je suis ministre de l'Intérieur, deux heures après je suis président de l'UMP. Je passe de ma voiture de ministre de l'Intérieur à mon pupitre en plexiglas de président de l'UMP où j'explique qu'il faut une rupture", a-t-il lancé.
Selon M. Emmanuelli, "aucune autre démocratie ne tolérerait ce cirque".
"Mais on demande au président de la République de respecter sa fonction. Et sa responsabilité aujourd'hui, c'est de nommer un nouveau gouvernement", a-t-il dit, à quelques heures du débat de motion de censure à l'Assemblée nationale. "Il ne peut pas laisser le pays dans cette situation", a-t-il insisté.
Le député des Landes s'en est une nouvelle fois pris au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, en ironisant sur "un homme exceptionnel capable d'être à la fenêtre et de se regarder passer dans la rue".
"Un coup, je suis ministre de l'Intérieur, deux heures après je suis président de l'UMP. Je passe de ma voiture de ministre de l'Intérieur à mon pupitre en plexiglas de président de l'UMP où j'explique qu'il faut une rupture", a-t-il lancé.
Selon M. Emmanuelli, "aucune autre démocratie ne tolérerait ce cirque".